
Tiens, c’est rigolo, j’ai perdu du regard les canadiens de The Rural Alberta Advantage juste le temps de l’aller-retour de Amy Cole, partie quelques années, le temps que le groupe sorte son quatrième album « The wild ». Alors pour moi, forcément, les changements sont invisibles. Je retrouve le folk rock du combo comme je l’ai aimé. Une certaine sobriété d’interprétation, mais un côté très rock qui s’exprime parfois au travers d’une section rythmique bien énergique, un style empreint d’americana et de country, à la fois mélancolique et positif, qui sonne très Amérique du nord, quelque part entre les Lumineers et Mumford & Sons. « The rise & the fall », c’est la combinaison de l’ep « The rise » sorti en 2022 et de quelques nouvelles chansons (« The fall », donc, si vous suivez un peu). La plupart des chansons évoquent des lieux ou des événements proches géographiquement du groupe. Pas trop adepte des concept-albums, le groupe écrit ses chansons comme des pages de journal intime ; ses émotions en guident la forme et l’intensité. Mais qu’elles soient explosives comme « Plague dogs » ou intimistes comme « FSHG », elles portent toutes en elles une authenticité et une lumière qui agissent comme un bienfait pour qui les écoute, quel que soit la nature de leur sujet principal. Parvenir à produire cet effet avec un style somme toute aussi simple, c’est ça, la magie de The Rural Alberta Advantage. Espérons que le groupe la préserve longtemps.






