WYTCH HAZEL : IV : Sacrament

Wytch Hazel fait partie de ces formations qui ont clairement choisi de regarder derrière elles, et plus précisément de pratiquer un hard rock / heavy metal que leur jeune âge ne leur a pas permis de connaître… D’album en album, les anglais ont peaufiné leur style, joli mélange des grands anciens et de la NWOBTH, et gagnent des fans à mesure qu’ils perdent des membres. Ok, elle est un peu facile celle-ci, mais il faut reconnaître que leur line-up n’est pas un modèle de stabilité : de celui de départ, il ne reste que Colin Hendra (certains disent qu’il est pané, celui qui remplacera Colin…). Sinon, leurs textes sont assez empreints de symboles religieux, ce qui ne leur facilite pas trop la vie, mais bon, les trois quarts des fans n’entravent rien à ce qu’ils disent ne font pas attention aux paroles, alors c’est pas trop grave non plus. Bref, pour les moins perspicaces d’entre-vous (je ne vous juge pas, pensez juste à inspirer et expirer en lisant ce texte – NON pas en même temps), j’apporte un éclaircissement utile ; « IV : sacrament » est le quatrième album du groupe. Ça vous la coupe hein ? Et oui, on y retrouve tout ce qui fait le succès grandissant de la bande : un son typé seventies et une musique qui l’est tout autant, avec un soin apporté aux mélodies et à la lisibilité de l’ensemble : production impeccable, riffing mis en avant mais pas omniprésent, équilibre parfait entre tous les instruments. Le style de Wytch Hazel est entre le hard / heavy de papa et le classic rock radiophonique ; ça paraît être un très bon compromis entre authenticité et accroche. La voix est certes un peu typée, mais ne va pas taper dans les aigus, on est plus dans une mouvance Blue Oyster Cult, et c’est bien. Alors oui, les titres ont quelques similitudes, mais « Sacrament » coule tellement bien dans le conduit auditif qu’on ne fait pas la fine bouche !

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