Wytch Hazel fait partie de ces formations qui ont clairement choisi de regarder derrière elles, et plus précisément de pratiquer un hard rock / heavy metal que leur jeune âge ne leur a pas permis de connaître… D’album en album, les anglais ont peaufiné leur style, joli mélange des grands anciens et de la NWOBTH, et gagnent des fans à mesure qu’ils perdent des membres. Ok, elle est un peu facile celle-ci, mais il faut reconnaître que leur line-up n’est pas un modèle de stabilité : de celui de départ, il ne reste que Colin Hendra (certains disent qu’il est pané, celui qui remplacera Colin…). Sinon, leurs textes sont assez empreints de symboles religieux, ce qui ne leur facilite pas trop la vie, mais bon, les trois quarts des fans n’entravent rien à ce qu’ils disent ne font pas attention aux paroles, alors c’est pas trop grave non plus. Bref, pour les moins perspicaces d’entre-vous (je ne vous juge pas, pensez juste à inspirer et expirer en lisant ce texte – NON pas en même temps), j’apporte un éclaircissement utile ; « IV : sacrament » est le quatrième album du groupe. Ça vous la coupe hein ? Et oui, on y retrouve tout ce qui fait le succès grandissant de la bande : un son typé seventies et une musique qui l’est tout autant, avec un soin apporté aux mélodies et à la lisibilité de l’ensemble : production impeccable, riffing mis en avant mais pas omniprésent, équilibre parfait entre tous les instruments. Le style de Wytch Hazel est entre le hard / heavy de papa et le classic rock radiophonique ; ça paraît être un très bon compromis entre authenticité et accroche. La voix est certes un peu typée, mais ne va pas taper dans les aigus, on est plus dans une mouvance Blue Oyster Cult, et c’est bien. Alors oui, les titres ont quelques similitudes, mais « Sacrament » coule tellement bien dans le conduit auditif qu’on ne fait pas la fine bouche !
Related Posts
- 10000Le hard rock et le heavy metal n'ont pas beaucoup de place ici. Il est vrai que j'ai bien plus de mal à en écouter alors que ce sont les genres qui m'ont amené au metal dans mes jeunes années. Mais une fois de temps en temps, je m'y risque…
- 10000Deuxième album pour les espagnols de Kabbalah, après un premier disque attendu de leur fanbase, puisqu'il a mis une dizaine d'années à arriver. Au programme, un rock très seventies qui flirte largement avec le hard rock et le heavy doom de papa. Mais là où le groupe est malin, c'est…
- 10000Vous n’en pouvez plus d’attendre le prochain Ghost ? Le (hard) rock seventies vous obsède, vous vous en levez la nuit ? Alors, arrêtez-vous un moment sur ce troisième album des Texans de Warlung. Formé en 2016, le groupe n’a pas chômé depuis, produisant de solides albums d’un genre oscillant entre hard…
- 10000Le rock d'antan a le vent en poupe. Même chose pour le heavy metal. Et il n'y a pas de quoi s'en plaindre, puisque ces genres recèlent de véritables pépites. Si on m'avait dit il y a quelques années que mes enfants chantonneraient du Led Zeppelin, du Fleetwood Mac ou…
- 10000Il y a quelques temps je vous présentai Horisont et son hard rock / rock old school impeccable. Et bien j’espère que vous êtes prêts pour la deuxième couche. Svartanatt nous vient également de suède, pratique un genre similaire, et le pratique aussi bien. Vous me direz, rien qu’à la…