VNV NATION : Construct


Ces gens n’ont-ils pas peur de perdre leur fanbase ? VNV Nation, pour introduire son nouvel album, a choisi de dérouter ses fans en plaçant un pur titre de musique classique. J’avoue que moi-même, même en sachant que Ronan Harris a un certain penchant pour le genre, j’ai d’abord vérifié que j’avais bien lancé la bonne écoute. Nous sommes donc face au seizième album du projet si je compte bien, pour 35 années de carrière cette année. Beau palmarès déjà. Bref. « The spaces between » place une mélodie très JMJ (non, ça ne veut pas dire Journées Mondiales de la Jeunesse, mais Jean-Michel Jarre) qui annonce un titre synth pop assez lumineux mais entraînant. « Station 21 » est en revanche bien trop poppy pour moi. « By your side » est bien plus nerveuse et sombre mais tout aussi catchy, elle me correspond donc plus. C’est la ballade « Nothing more » qui lui fait suite et… je n’en pense pas grand-chose. « Save me » reprend tout en douceur, un peu trop à mon goût. « Close to heaven » tutoie l’eurodance, ce qui n’est pas forcément mon idéal non plus.  « Silence speaks » revient à quelque chose de plus rythmé et proche des standards de la synth pop gothique… avant que « On other oceans » fasse machine arrière, et que « Frontier I + II » vienne clôre ce chapitre de manière assez étrange, entre héroisme et emphase, mais sans accroche mélodique forte. Bref, je suis assez mitigé, je ne trouve pas ici l’équilibre entre noirceur et mélodie qu’il pouvait y avoir sur certaines œuvres précédentes du groupe, et c’est dommage.

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