« Drum therapy », en 2012, avait marqué quelques esprits, dont le mien, avec son trip-hop nébuleux teinté de world music, respectant les codes du genre tout en allant chercher plus loin pour nourrir le genre. Quatre ans plus tard, le canadien remet le couvert. Pourquoi une telle attente ? Apparemment, un besoin de se renouveler et d’explorer de nouveaux territoires musicaux. Bon, concrètement, les différences entre les deux disques sont très minimes ; on y trouve des rythmes un peu moins chaloupés (quoique…) et un peu plus électroniques, et toujours ce spleen jazzy qui fonctionne à la perfection. A part ça, ben, ça reste du downtempo : des motifs répétitifs, une basse prépondérante et omniprésente, l’importance accordée au rythme d’une manière générale, de la délicatesse et un côté soyeux et enveloppant. Mettez tout ça dans un shaker, et vous obtenez un voyage en première classe pour ce qui est certainement l’un des meilleurs disques de l’année pour le genre.