SUB FOCUS : Contact


l’Angleterre est définitivement un producteur constant de bonne drum n’ bass. Ok, le genre n’est pas réputé pour son côté anticonformiste et défricheur, ou du moins il ne l’est plus. Certes, il compile différentes influences en un agglomérat de rythme explosif et de mélodies sucrées, mais avec quand même un objectif avoué et depuis longtemps sans grand enjeu artistique : faire bouger les guibolles des auditeurs ou clubbeurs. Non, ce n’est pas péjoratif ; ce sont les faits. Mais ça ne signifie en aucun cas que « Contact », le cinquième album de Nicolaas Douwma alias Sub Focus, soit juste une infâme tentative de faire des vues ou des streams. Le mec croît en sa musique, il y met tout son coeur et son savoir-faire. Et ça paie, crévindieu ! (oui, c’est gratuit ça). C’est bien simple, le disque est juste une collection de tubes. Et en plus, chacun prend une couleur particulière. On ne s’ennuie pas, et pas seulement parce que le fait que ça invite à bouger en permanence délivre des doses régulières et continues d’endorphine, mais parce que Sub Focus accueille des invités divers et ce sur quasiment chaque piste. Bon, je vais pas vous jouer de la flûte les ptits potes, j’en connais aucun. En même temps, je ne suis pas vraiment du sérail, et c’est pas forcément mon intention non plus, alors oui, flemme de faire des recherches et vous sortir le CV de chaque participant. Et puis, bon, peu importe en fait ; le fait est que ça teinte les titres légèrement ou plus franchement, assez en tout cas pour que le plaisir soit renouvelé toutes les 2 minutes trente à 4 minutes, et ce même si certaines mélodies sonnent un peu trop mainstream. En plus, l’ami Nicolaas a souhaité conférer à cet opus un thème particulier ; la communication interstellaire, le voyage dans l’espace, la connexion à l’univers dans sa globalité, son immensité et son mystère. Et bien je vais vous dire ; ça non plus j’en ai rien à carrer. Parce que non, ça ne se ressent pas vraiment au travers des textes. Et surtout parce que le bousin est tellement efficace qu’il se suffit à lui même. Alors je ne vous empêche pas de creuser un peu, d’analyser les techniques de composition et les structures de tel ou tel titre. Mais non, « Contact » n’a pas besoin de ça pour vous convaincre.

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