La pop punk semble avoir encore de beaux jours devant elle. C’est du moins ce que doit penser Simple Plan, qui nous assène un troisième album dans le plus pur style mis en place par leurs grands frères américains. Ou pas. Car en plus d’une base clairement identifiable, le groupe québécois s’est permis quelques incursions rythmiques dans des genres plus mainstream (R&B, variété eighties) pas toujours du meilleur goût d’ailleurs. En fait, si je cherchais à analyser cet album, j’y descellerai certainement un peu de mauvaise foi, un peu de roublardise, de la mièvrerie, de la facilité, des tas d’influences pop-punk, mais pas de talent, ou si peu… Si je voulais être méchant (honnête ?) je dirais que ce disque est une sombre bouse. Certains titres sont efficaces, mais ils sont tellement téléphonés qu’ils en deviennent aussi ennuyeux que le reste de cet album orientées minettes prépubères et mèches rebelles dont le tombé est étudié au millimètre près. Et au final, on est bien content qu’il s’agisse de pop punk ici. Au moins, notre calvaire n’aura pas été trop long, les chansons n’excédant pas les 4 minutes…
Simple Plan : Your love is a lie
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