
L’été, c’est aussi l’occasion de faire un petit retour sur ce qu’on a loupé ces derniers mois voir ces dernières années dans tous les domaines, y compris le domaine musical. Je suis tombé sur une sortie d’ep du duo Schrotthagen, et ça m’a donné envie de retrouver leur premier album sorti l’an dernier (c’est pas si vieux). Ce duo assez improbable est formé d’un compositeur assez coté sur ses terres natales et d’un petit jeune homme au profil plus dj, pourtant formé à l’école du jazz et du classique. L’union des deux, un peu par accident, a donné naissance à un titre qui a tellement bien fonctionné sur les réseaux que les gars ont décidé de prolonger l’expérience sur l’objet que ni vous ni nous ne tenons plus dans nos mains, mais expérimentons dans nos esgourdes. Un album assez bien pourvu (14 titres, 46 minutes, c’est autre chose que les standards actuels) où electro et musique de film s’entrechoquent en permanence, et pour le meilleur. Car oui, et même si les thèmes, mélodies, et beats sonnent parfois un poil classiques (c’est aussi le style qui veut ça), ils ont tous ce petit quelque chose en plus qui fait qu’on s’y attache. Il faut dire que le duo n’hésite pas à faire appel à des voix et sonorités divers, voir même à inclure des petites références musicales ici et là (outre l’évidence sur « Himmelbett », je suis le seul à entendre du Hallucinogen sur « Full moon » ?), rendant le tout un peu plus ludique. On trouvera même quelques mots en français sur « Mirage » auxquels je ne m’attendais pas. « Sturm und drang » est en tout cas une superbe carte de visite, et à mon sens un must have pour qui est attiré par l’electro aux ambiances grandiloquentes, par les titres qui racontent vraiment quelque chose. Bref, une petite claque venue d’un récent passé !






