Nombreux l’ignorent, mais Israël est la terre d’accueil d’un des 50 meilleurs groupes de metal de ces dernières années ; Orphaned Land. Six ans après « Mabool », le groupe revient nous abreuver de son metal oriental riche en messages d’espoir et d’appels à la paix. Ce qui ne transparaîtra pas forcément aux yeux des intégristes de tout bord, qui verront certainement la pochette de ce nouvel album comme une intolérable provocation. Côté musical, on retrouve tout ce qu’on aimait sur « Mabool »; des titres longs et épiques, exploitant parfaitement des différents chants (masculin clair, death, féminin, chœurs) et intégrant de la meilleure des façons les instruments et influences traditionnelles. La production et les claviers de Steven Wilson (Porcupine Tree, Opeth) n’y sont peut-être pour rien, mais ce disque sonne beaucoup plus prog que ces prédécesseurs. On notera aussi un solo de guitare inspiré sur « The Warrior » auquel Matti le guitariste ne nous avait guère habitué. Un changement dans la continuité que les fans apprécieront, et qui invite incontestablement des gens plus ouverts à apprécier la musique subtile et lumineuse du groupe. Superbe.
Orphaned Land : Sapari
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