
La lecture aléatoire, ça a parfois du bon. Vous l’aurez compris, c’est bien grâce à elle que je suis tombé sur October Drift et son troisième album « Blame the young ». October Drift, c’est un peu l’archétype du groupe qu’on a envie d’aimer ; quatre amis d’enfance qui ont décidé de faire de la musique ensemble, et qui se sont pris la crise covid de plein fouet au moment où il aurait dû prendre son essor. Le disque démarre très fort avec la chanson qui donne son titre à l’album et déballe un rock musclé mais très pop, dont le refrain est accompagné d’un clavier emphatique assez eighties, quelque chose qu’on avait déjà pu croiser chez un The Killers par exemple. « Demons » me met sur la voie de l’espoir, celle de trouver ici un disque aussi immédiat que jouissif, un petit bonbon. Et vous savez quoi ? Les titres s’enchaînent et aucun ne vient contredire ça. Ah, j’adore quand un plan se déroule sans accroc… Que les titres soient en mode pop, rock ou pop, ils ont tous ce petit souffle épique et cette élégance qui les fait sortir du lot. « Blame the young » est un plaisir à écouter, parce qu’on s’y sent chez soi sans effort. Bon, bien sûr, tout ne peut pas être parfait, et pour moi « Borderline » ou « Not running anymore » sont un peu en-deçà du reste, mais globalement ce disque passe le cap de l’écoute haut la main, et place October Drift en bonne place dans le cheptel des valeurs sûres du rock actuel !






