
Ok, celui-ci est sorti en septembre dernier. Et alors ? J’étais passé à côté, l’ai découvert sur le tard, et j’ai déduit de son écoute attentive qu’il était hors de question que je le laisse vous échapper. Parce que d’une part, des disques de rock français convenables, il n’y en a pas bézef en ce moment. Et alors, des disques de cette qualité… On ne peut les compter. Ah, mais parlons clairement ; Last Train est bien un groupe de rock, et français de surcroît, mais pas du tout francophone. Son expression comme ses modèles lorgnent de l’autre côté de l’atlantique, ou au moins de la manche. Le plus souvent vers le bon gros rock alternatif, et plus si affinités : on est parfois pas si loin d’un stoner soft. Mais pas que. Les alsaciens savent jongler entre plusieurs ambiances mais ne perdent jamais de vue qu’ils sont avant tout un groupe de rock, en permanence le doigt sur la gâchette décibels avec l’attitude et l’esprit qui collent au genre. Alors même si quelques chansons plus pop émaillent la fin de l’album, la chanson-titre se charge de remettre les pendules à l’heure avec ses 10 minutes entre tempête et ciel venteux. Et au final, c’est galvanisé par cette énergie et cette faculté à proposer des titres immédiats et/ou percutants qu’on ressort de ce deuxième album de Last Train. Joli coup !