Le côté intimiste, mélancolique, riche en émotions sans pour autant renier sa facette rock pourrait nous amener à changer le titre de ce disque en « Turn Off The Bright Lights ». Car on a pas envie qu’une lumière trop crue ne vienne nous gâcher le plaisir égoïste que l’on éprouve en écoutant cette musique entre le rock indépendant des années 80 (d’aucuns les comparent à Joy Division) et une tendance rock gothique (dans l’esprit surtout). Une musique d’une fascinante beauté trouble, qu’on apprécie de plus en plus avec le temps. Tant et si bien que les arpèges et mélodies guitaristiques caractéristiques du groupe, qui se répètent sous des formes altérées au long de l’album ne gênent en rien l’auditeur. Plongez-vous donc dans cette nébuleuse rock, dans ce maelström d’émotions pour mieux vous convaincre de leur talent.
Interpol : Untitled
Interpol : NYC