HELVITNIR : Wolves of the underworld


Helvitnir est né des cendres de Ragnarok, compte en ces rangs Hellhammer (oui, LE Hellhammer), et nous sert un concept autour des lycanthropes. Bref, ça fait pas mal de raisons de s’y intéresser. Alors, que contient ce premier album du groupe ? Bah, du black metal atmosphérique pardi ! Mélodique, brutal, cruel, puissant, avec une pincée de chant clair quand il faut, « Wolves of the underworld » coche toutes les cases du black tel que pratiqué par un Dark Funeral ou d’autres groupes du même accabit. Vous me direz, alors pourquoi ? Qu’apporte cet album de plus que la horde de ceux du même genre dans les années 90 ? Euh… Attendez… Ah, mais laissez-moi réfléchir, merde ! Bah… Ok, non, rien en fait. Est-ce une raison de bouder le disque ? Non, car s’il enchaîne les titres classiques au niveau de la structure, du riffing et de l’interprétation, leur sauvagerie et leur feeling a facilement tendance à emporter le morceau. C’est aussi grâce à une production particulièrement claire et précise, qui permet à chaque titre de faire des clins d’oeils appuyés mais jamais gênants à diverses périodes et sous-genres black. Si vous voulez vous amuser (chacun son délire), vous pouvez chercher les références de ce clavier ici, de cette voix plus théâtrale là, ou de ces parties pagan. Mais vous pouvez aussi vous contenter de profiter du moment, et très franchement, vous aurez de nombreuses occasions de le faire tant les titres sont bien foutus. Alors, oui, je pourrais chouiner comme je le fais parfois sur le fait qu’ils manquent cruellement d’originalité. Mais en fait, ça me va comme ça, donc je n’en ferai rien.

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