GRANDBROTHERS : Late reflections

Tiens, une nouvelle livraison du duo electro / neo classique allemand Grandbrothers ! Les gars ont toujours été réguliers dans leur tournée, et même si la teneur de leurs albums est plutôt classique pour le genre, ceux-ci restent des pauses agréables dans le sens où le travail est fait avec minutie et application. Vous ne trouverez ici, comme sur les précédents albums chroniqués dans ces pages, rien de choquant, et rien de visionnaire non plus d’ailleurs. Mais pour autant, ce disque, enregistré dans la cathédrale de Cologne, s’avère tout de même très réussi. Certainement poussés par la solennité et l’appel au recueillement de l’édifice, les musiciens ont donné à ce quatrième opus une direction bien plus ambiant et atmosphérique. Ce qui lui va d’ailleurs bien, et qui illustre parfaitement cette union entre l’ancien et le moderne, le profane et le sacré. « Late reflections » est, tout comme ses aînés, un voyage apaisant, une balade bucolique que le piano domine mais que les éléments électro (donc moins rythmiques et plus feutrés ici) illustrent et animent. Chaque titre de « Late reflections » s’avère parfaitement calibré et pourrait d’ailleurs servir de support sonore à pas mal de choses dans le domaine audiovisuel tant ses titres sont évocateurs, beaux, élégants et relaxants. C’est là la grande force de Grandbrothers : avec des ingrédients et structures assez évidents (si le duo évoque ici un penchant pour l’expérimentation, j’ai un peu de mal à le déceler), il parvient à produire des mélodies et titres vraiment marquants et brillants.

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