Premier album d’un groupe electro pop angelino déjà bien hype (le morceau « Pumped Up Kicks » tourne en boucle sur le net, tandis que « Don’t Stop (Colour On The Walls) » est vampirisé et propulsé pour un jingle par Canal +), ce « Torches » a tout de la bombe imparable, du disque qui fait se trémousser et chanter dans sa voiture. Groove imparable, mélodies simples et efficaces, légèreté de l’ensemble, touches électro intelligentes sur des structures très classiques… Facile, et peut-être même trop. Les titres passent et coulent comme du miel, mais trop de sucre écœure, et on est pas loin de la crise d’hyperglycémie. Bien sûr, certains titres font mouche (« Waste », « Life On The Nickel »), mais on a vite l’impression d’avoir acheté une cassette audio deux-titres qu’on aurait mis dans le lecteur auto-reverse (ouais, j’avais 15 ans dans les années 90, et alors ?). Le manque de diversité et le côté guimauve creusent donc petit à petit la tombe d’un album qui reste juste un fonds sonore acceptable pour après-midi à la plage.
Foster The People : Houdini
Foster The People : Pumped up kicks
Foster The People : Call it what you want
Foster The People : Helena beat