FIDDLER’S GREEN : The green machine

Il est rare, en cette période hivernale, d’avoir l’occasion de se farcir un disque qui va totalement à contresens du temps qu’il fait dehors. Et je suis plutôt au nord du pays, si vous me suivez. Ce n’est donc pas, loin s’en faut, la période propice au folk punk. Mais ça, Fiddler’s Green s’en cogne. Les allemands sont bien décidés à faire la fête et nous raconter plein d’histoires, réelles ou imaginaires, de camaraderie, voyages, beuverie, drague et folklore. Si le groupe se présente comme un groupe de speed folk dans la lignée d’un Flogging Molly, il sait tout de même ralentir le rythme à l’occasion de titres un peu plus dans l’émotion comme « A fleecy cloud » ou « The parting glass ». On trouve même une pointe de country sur « May the road rise up to meet you ». Cependant, n’en attendez pas trop ; le gros de l’album est rempli de titres à haute valeur énergétique, où l’accordéon et le violon peuvent se lâcher. Les riffs punky sont bien présents, les guitares ne peuvent pas se rater, mais on ne peut pas qualifier pour autant « The green machine » d’agressif. Si les titres sont assez diversifiés, le style général peut être un peu redondant, c’est pour quoi le groupe a pris soin de ne pas trop traîner en longueur : 39 minutes, c’est la durée parfaite pour ce genre d’exercice. Le cœur de ce type d’album, ce sont les hymnes bien sûr, ceux qui amèneront les amateurs à chanter en chœur, danser et y revenir. Et Fiddler’s Green en enchaîne tout de même quelques-uns. Je retiendrai particulièrement « I need a volunteer », «My fairy of the west », « A good old irish bar » ou « Ready for the ball », mais ça dépend du tempérament de chacun, et de mon côté j’ai un peu de mal avec le 100% festif. « The green machine » est donc une petite bombe de bonne humeur et d’esprit celtique, prête à faire valser votre spleen hivernal : avis aux amateurs !

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