Jeune formation française, Far Away s’est formé sur la base d’un amour certain pour la cause metal allié au goût du voyage, physique autant que musical. Far Away est également très connecté à sa planète, préoccupé par l’avenir de la faune et la flore sur celle-ci, et souhaite sensibiliser son public à ses sujets, autant au travers de ses textes que de son livret ou de sa communication, et est proche de certaines associations ou organisme oeuvrant pour la planète. Musicalement, le combo se décrit comme un metal alternatif ouvert sur le post rock et le rock atmo et prog’. Voyons ça. « Uyuni’s lullaby » allie effectivement un bon gros riff puissant et groovy à une voix typée thrashcore / sludge et embraye sur des parties atmo. L’équilibre est à peu près toujours le même dans chaque titre, avec un dosage différent. Et ça marche plutôt pas mal. En revanche je dois avouer être beaucoup moins fan des parties chantées en français et insérées dans un texte anglophone. C’est mon problème, ok, et ça reste un détail, mais ça me gêne, et ça m’empêche d’apprécier pleinement un « Dust and sun » ou un « Uturuncu ». Après, le côté assez nineties de la galette ne me dérange pas, mais ça peut en froisser certains ; il n’est pas interdit de penser à un Mass Hysteria rencontrant un Stereotypical Working Class, une sorte de nu metal plus atmo. Pour autant, Far Away s’en sort pas mal. C’est juste que son style mérite d’être plus travaillé, ainsi que l’accent anglais. Espérons que le groupe le comprenne de lui même pour la prochaine sortie !