Quand les américains décident de pomper (un peu) la scène black sympho scandinave, cela donne Dragonlord. Si le premier album de la formation, « Rapture », lorgnait déjà bien vers Dimmu Borgir et consorts, celui-ci ne s’en cache plus et assume parfaitement, se privant de la petite part de personnalité qui avait jusque-là survécu. Plus que Dimmu Borgir, c’est à des groupes comme Catamenia, qui n’ont pas inventés la poudre mais savent la faire parler que l’on pense. En effet, ce « Black Wings of Destiny » est bien composé et présente des atouts indéniables, mais rentre quand même des deux pattes dans la catégorie des seconds couteaux, avec tous ses automatismes et ses clichés musicaux. Et se trouve donc encore à des kilomètres de maître Dimmu, ou même des outsiders Old Man’s Child. Bref, un album honnête, à l’allure de bouche-trou, convainquant mais sans plus.
Dragonlord : Until the end