C’est de Brooklyn que nous provient cette formation qui ne donne pas du tout dans le hardcore. DIIV mélange plutôt le shoegaze et le rock indé nineties. On y trouve donc de la force, du feeling, de l’émotion. Ça vous fait une belle jambe ? Oui, je comprends. Mais en fait, ce qu’on y trouve surtout, ce sont de putains de bonnes chansons. « Deceiver » a beau ne compter que dix titres, je ne saurai en citer un de mauvais. Ses titres vous bercent, vous hantent, vous obsèdent. Et ses écoutes successives ne souffrent jamais de l’effet de lassitude qui gâche le plaisir. Bien sûr, je ne peux pas comparer avec les autres disques, puisque je n’ai pas eu l’occasion ou le temps de les écouter. Mais je peux vous affirmer apprécier chaque seconde de ce troisième album. Devant nous, un groupe fracassé, qui en a bavé, disloqué plus souvent qu’à son tour, et qui s’en épanche dans ses textes. Comme quoi, le malheur des uns fait le bonheur des autres ; « Deceiver » ne porte que bien mal son titre ; c’est certainement l’un des 5 meilleurs disques de shoegaze / dream pop qu’il m’ait été donné d’entendre. A vous de le découvrir maintenant.
by Dyvvlad