DEAD CROSS : Dead Cross

Mike Patton + Dave Lombardo. Vous pouvez me parler des autres membres de Dead Cross, mon cerveau s’est arrêté là et tourne en boucle. Ce duo n’est pas inédit. On l’a déjà vu (entendu, plutôt) à l’oeuvre au sein de Fantômas il y a quelques années. Les voir de nouveau ensemble pour un round de plus est forcément très excitant. Surtout que le projet, à la base pas prévu pour Patton, a donc toutes les chances de s’éloigner ostensiblement de ce qu’on connaît. Et effectivement, si on décèle forcément quelques phrasés identiques, la musique de Dead Cross est sensiblement plus musclé, noisy et punk / hardcore. Et comme tout bon brûlot du genre, il s’attache à faire direct et efficace. Bien entendu, la voix élastique de Mike change un peu la donne. Aux cris se mêlent des mélodies vocales très Faith No Moriennes, et soyons très honnêtes, c’est la performance vocale de Magic Mike qui fait passer ce premier album du projet de brûlot indiecore sympathique à succulente gourmandise violente. Dave Lombardo y retrouve ses réflexes de cogneur de Slayer, maniant les roulements et la double grosse caisse avec dextérité et virtuosité. Les titres sont courts et percutants, mais laissent toujours la place à des variations de rythmes qui donnent l’impression que ce disque est plus long à l’intérieur qu’à l’extérieur. Alors, « Dead Cross » sera peut-être juste un bon disque pour le commun des metalleux, mais les il est un must have pour pattoniens qui se régaleront des « Seizure and desist », « Obedience school », « Shillelagh », la reprise du tube goth « Bela Lugosi’s dead », « Gag reflex » (la plus longue du lot) et « Church of the motherfuckers »

Site officiel

Paroles de l’album

Dead Cross : Seizure and desist

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