
Le trio Ddent avait déjà fait ses preuves en 2020 avec « Couvre-sang » chroniqué dans ces pages. Les revoici avec « seulement » un ep de 4 titres et 20 minutes. Mais ce « part 1 » laisse espérer qu’il sera suivi de près par un deuxième volume. C’est « Caute » qui nous amène doucement dans l’ambiance rêveuse, étrange, cinématographique et surréaliste de cet ep. Une guitare bourrée de réverb’ vient ensuite donner une allure de western post apocalyptique à la sublime « Neceffe eft vivere ». Post doom vous avez dit ? On est en plein dedans : il y a ici cette nostalgie, cette solitude des grands espaces, ce côté grandiloquent. Renseignement pris, je ne suis pas loin de la vérité puisque cet ep est selon son créateur Louis Lambert un éloge de la nature. « Calidum innatum » reprend les mêmes ingrédients mais se fait plus mesuré. Enfin, « Vale » est le titre le plus metal de la sélection, opérant une lente descente avant de laisser les riffs lacérer ce qui reste de notre résistance. D’ailleurs, ce n’est pas vraiment la fin que j’attendais, et ça me laisse d’autant plus sur la mienne, de faim, pas mal frustré de n’avoir « que » ça, et pressé de découvrir la suite. Allez, encore un peu de patience… Mais pas trop, promis Ddent ?