CONFERENCE OF THE BIRDS : Conference of the birds

Et hop, me voilà de nouveau face à un disque que j’ai mis énormément de temps à écouter…ce que j’ai fait juste parce que son attaché de presse est sacrément insistant. Et vous savez quoi ? C’est, dans ce métier, une sacrée qualité. Alors bien sûr, quand on est aussi insistant, il faut être sacrément sûr des qualités de son poulain. ET aussi être sûr qu’on s’adresse à la bonne personne. Parce que, bon, si on me bourre le mou pendant des semaines et qu’au final je tombe sur un truc tout naze, je saurais m’en rappeler la fois suivante. Conference Of The Birds, donc. Le groupe parisien navigue entre indie pop inventive, folk psyché enfumée et electro pop cotonneuse. Et nous accueille avec un « Satan is wiser » très très convainquant, accrocheur sans pourtant jouer la carte du rythme. « Fulcanelli » surfe sur la même vague : celle d’une indie electro pop chaloupée obsédante. « Fairy » m’inspire jusqu’à sa moitié, puis me plonge dans le doute ; trop nuageuse, pas assez affirmée, ni du côté mélancolique ni du côté ensoleillé. Le groove léger et les choeurs aériens de « Hot december » me sont plus agréables. « Red rose and white » se fait un trip plus folk. Enfin, vous m’accorderez que « Anoia » part complètement en cacahuète, trip instrumental bruitiste halluciné. Bon, on ne va pas se mentir, ce premier ep est loin de susciter un plébiscite immédiat et inconditionnel de ma part. Mais il contient pour sûr de très bons titres, et leur réécoute me confirme que l’entêtement décrit plus haut était plus que justifié ; il y a quelque chose ici de différent, une recherche artistique véritable, le tissage d’un complexe labyrinthe de motifs complémentaires, le tout avec du fil d’araignée, élastique mais fragile, toujours prêt à rompre. Conference Of The Birds avance toujours sur une corde raide. Oserez-vous le suivre ?

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