Entre le grind, le death et le deathcore, Cephalic Carnage ne sait que choisir. Et en plus, les ricains ont un certain goût pour l’expérimentation, les multiples changements de rythme et, disons-le franchement, le grand n’importe quoi. Qu’en ressort-il pour ce quatrième album ? Ben, on est déjà content d’en ressortir tout court tant l’industrie est périlleuse. Pas déplaisant du tout, ce cocktail zarbi, même s’il n’est pas recommandé de le siroter dans toutes les situations et les états d’esprits. Car si le groupe a la délicatesse de nous calmer l’esprit avec un « Ontogony Of Behavior » plus atmosphérique et doom – thrash en fin de parcours, les onze titres qui le précèdent ne sont pas de tout repos et viendront à bout des moins ouverts. Mais la patience (l’album n’est pas immédiat, plusieurs écoutes seront nécessaires pour en déceler les richesses) et l’attention des autres sera récompensée par la jouissance d’un grind hors-normes, misant plus sur la composition et l’originalité que sur la bestialité (pourtant bien présente, rassurez-vous !).
Cephalic Carnage : Dying wil be the death of me