BOLIVARD : Bolivardisme


Oh, ça fait maintenant quelques années que je connais Bolivard et son univers particulier, une enclave paumée dans le multivers où Etienne Daho aurait intégré le Daft Punk de « Random access memories » en ayant à cœur de pondre des textes d’apparence naïve mais pleins d’humour absurde et d’un recul délicieux sur le monde qui l’entoure. « Bolivardisme » est donc la troisième sortie du monsieur à être accueillie ici. Et on y retrouve tout ce qu’on connaît déjà du bonhomme, à savoir des titres electro pop funky sur lesquels un chant détaché et chill vient se poser. Pour tout dire, ce n’est pas vraiment mon trip, le groove électronique. Mais Bolivard allie à une efficacité mélodique certaine et indéniable des textes tellement fun que l’ensemble fonctionne presque à tous les coups. Il se permet même de passer le quatrième mur sur une « Voyeurisme » dans le clip de laquelle, comble de bon goût, il arbore fièrement un t-shirt Aphex Twin. J’ai franchement du mal à résister à une « Je m’en foutisme », « Cataclysme » ou « Moralisme ». J’apprécie le fait que le musicien tente ici d’autres choses musicalement parlant comme sur la doublette « Pessimisme » et « Optimisme » ou « Racisme » qui font un léger pas de côté et amènent un peu de diversité à l’ensemble. Car c’est encore ce qu’on peut reprocher à Bolivard ici : une légère tendance à la redondance dans les sonorités et mélodies. Mais allez, on peut se dire que maintenant que la confiance est prise et que le style est établi, le glissement vers plus de créativité et l’intégration de nouveaux éléments est une évidence !

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