Alors celui-ci, je ne l’ai pas vu venir. Oui, je savais que depuis quelques temps, Sean Lennon et Les Claypool faisaient copain-copain, collaborant ça et là, et nourrissant chacun la créativité chelou de l’autre. Mais que le premier puisse aider le deuxième à sortir un album jamais sorti d’un projet oublié, ça me la coupe quand même. Oh, c’est sûr, le Les doit en avoir un bon paquet comme ça. Mais je dois dire que ce « All my kin » est quand même sacrément fun. Tout d’abord, sachez qu’il s’agit, comme bien souvent avec l’énergumène, d’un concept-album. « All my kin » conte l’histoire de Chicken Boy et sa famille où la consanguinité est la règle et non l’exception, qui crèvent la dalle et veulent le boulotter. En gros. Bref, c’est toujours aussi barré. Peut-être même plus, globalement, d’ailleurs, puisque personne n’a voulu sortir ce disque avant. Bon, en fait, je vous le dis, c’est le monde qui est fou. Parce que ce disque est l’un des meilleurs que le bassiste alien ait sorti depuis un bon moment. A ceux qui aiment le travail de Claypool à la quatre-cordes, euh, passez votre chemin. Ici, ce n’est absolument pas le propos. Sur ce disque, les participants ont été invités à pratiquer un instrument qu’ils ne maîtrisaient pas. Et si certains plans peuvent rappeler d’autres créations du très productif musicien, l’ensemble est hors-normes. Il y a une sorte de folk de plouc, de la musique de cabaret, de parc d’attraction, des extrapolations inclassables, et parfois une forme très pop sixties. Enfin, dans l’esprit. C’est aussi improbable que ça en a l’air. Et passablement fun et inventif. Adopté !
by Dyvvlad
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