Dans la catégorie « musique qui fout la trouille », je demande Apocryphos. Pour les connaisseurs (dont je ne suis pas, là pour le coup), ce projet est né de la séparation de Psychomanteum, autre projet dark ambiant, dont ce premier album est vraiment dans la continuité. Après trois écoutes, je suis au regret de vous dire que, malgré son artwork très sympathique, son ambiance à la fois mystique, spatiale et cauchemardesque, « The prisoners cinema » n’a pas vraiment les atouts pour se démarquer de la concurrence, encore moins la coiffer au poteau. Manquant de diversité, les huit longs titres qui le composent auraient tout aussi bien pu ne faire qu’un seul ; des nappes sourdes s’y succèdent, naviguant dans un magma sonore abstrait qui finit par gonfler, le tout sans rythmique aucune, sans travail d’incrustation de vocaux ou samples… Très franchement, j’ai même du mal à tenir le disque complet. Lourd.
Apocryphos : Transfiguration of sight
