Quoi, qu’est-ce qu’il nous veut lui avec son disque de rital ? Hop hop hop, on se calme. Parce que Alessandro Cortini n’est pas n’importe quel rital. C’est le rital qui a été clavier de Nine Inch Nails. Ah, ça fait moins les malins là hein ? Bon, tout ça ne vous dit pas ce que vous allez trouver ici. Alors je vais souffler sur les nuages qui planent au-dessus de votre compréhension ; « Volume massimo », quatrième album du monsieur, donne dans l’electro expérimentale. Ah ben oui, c’est pas très vendeur comme terme. Ce que ça veut dire, c’est que la base est clairement electro, avec des claviers et des effets de partout, mais que les titres ne jouent pas la course au rythme ou au gimmick qui fait mouche. Attention, les huit titres ne manquent pas d’accroche, ils présentent juste un angle d’attaque différent, basé sur des fluctuations mélodiques, avec un gros côté industriel. « Volume massimo » est un album qui s’écoute, un album de musicien plus qu’un album de savant fou, aux structures pop certes malmenées mais toujours présentes, et qui donc est susceptible d’être apprécié par un auditoire plus large que les seuls adorateurs du capillotractage sonore. C’est tout le mal qu’on lui souhaite.