ACID THRONE : Kingdom’s death

Avec son nom de groupe et son nom d’album qui respire l’esprit de noël, il fallait bien que je chronique ce disque avant la fin de l’année (même si, à l’heure actuelle, je ne sais pas quand la chronique paraîtra). Acid Throne, donc, est une jeune formation britannique qui marie sludge, doom et death pour notre plus grand plaisir. Ah oui ? Tout à fait ; en introduisant ce premier album par un « Death is not the end » d’anthologie, le groupe met toutes les chances de son côté. Puissant, écrasant, simple et malgré tout assez malin dans sa forme, c’est une parfaite introduction avec sa rythmique somme toute discrète, son riff bien gras, son simili-solo plus tranchant et sa voix d’outre-tombe. « River (bare my bones) » continue sur la même lancée. L’utilisation de chœurs / écho donne une impression d’armée du doom très plaisante, et renforce le côté hymne des titres. Malheureusement, malgré le riff bien cool de « King slayer », l’ambiance retombe un peu durant ce titre et sa suite « War-torn », dont on appréciera pourtant le break plus sombre et atmo. Heureusement, sur « Hallowed ground » et « Last will and testament », et même si ceux-ci respectent à la lettre la même charte mélodique, on retrouve le groove, la profondeur et la noirceur qui nous ont conquis sur les premiers morceaux. « Kingdom’s death » a un côté monolithique comme beaucoup de disques du genre. Mais si on en apprécie le côté écrasant, il ne faut pas non plus que ce soit pesant. Or, parfois Acid Throne a tendance à se montrer un peu trop redondant d’un titre à l’autre. Alors oui, l’album est bon, et le combo a déjà tracé les contours précis de son style. Mais justement, celui-ci est peut-être un peu trop exigu. On aurait peut-être aimé aussi un son de batterie moins sourd, plus sec et massif. On verra comment la suite nous sera servie, mais en tout cas il y a déjà du bon son ici !

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