Cinquième album des australiens et premier parvenant à mes oreilles, cet « Austral Alien » vaut largement que l’on s’y arrête. Mixture réussie de thrash, progressif, rock psychédélique et influences diverses (jazz ?, world ?, hardcore ?), Alchemist impressionne et séduit, de l’artwork (proprement superbe) au « Letter To The Future » final, mea culpa d’une génération qui détruit peu à peu son monde « à l’insu de son plein gré ». Alchemist confirme déjà les espoirs que l’on avait pas encore placé en lui, c’est un comble ! Si vous voulez vraiment des comparaisons, je dirais que c’est entre les passages psyché doom d’Anathema, la période « Angel Rat » de Voivod et la discographie complète de Psychotic Waltz. A retrouver avec encore plus de plaisir dans deux ans, un album un peu plus varié sous le bras ?
Alchemist : First contact
Alchemist : Solarburn