Craig Peters, le papa de ce nouveau groupe, est déjà derrière des formations comme Deeds Of Flesh (brutal death technique) et Arkaik (brutal death technique progressif). Alors on peut légitimement penser que s’il met en place un nouveau projet, c’est pour explorer d’autres horizons. Et bien on ne pourrait se tromper plus. Car si les vingt premières secondes de « Chasm of existence » pourraient laisser croire à une œuvre beaucoup plus centrée sur le côté prog, le bon gros death revient vite aux oreilles. Mais là où les autres projets sont clairement typés très très extrême, Destroying The Void se fait un plaisir de panacher les sensations. Et on peut dire que c’est réussi. Que dis-je, très réussi. Le mélange est quasi-parfait ; les mélodies exigeantes se conjuguent à merveille avec les gros riffs death, les orchestrations sont super variées, les ambiances mystérieuses parfaitement rendues, le chant clair fait parfois son apparition, amenant encore plus de variété (« Beyond the dark veil, pt II »), les soli sont magnifiques… Résultat, on ne voit pas du tout les 46 minutes de cet excellent premier album passer, et il se place largement en tête des sorties de l’année pour le genre, rien de moins. Impressionnant.
Deatroying The Devoid : The endless cycles of lunacy