
Ils sont cinq, nous viennent de thaïlande et font du hardcore comme on en faisait dans les nineties, brut et bien burné. C’est comme ça, les modes tournent. Là, j’ai un peu l’impression d’entendre un Deviate, un All Our War ou un Terror. Bon, eux ils appellent ça du
Bangkok Evilcore. Si vous voulez, les gars. Vous l’aurez compris, ou vous le comprendrez vite en lançant « Yom-ma-lok », celui-ci n’a rien d’original dans ses parties les plus brutales. Mais la deuxième sortie de Whispers a beau montrer un respect sans limite pour la musique de l’époque, elle lui adjoint tout de même des parties plus sombres. Bon, bien sûr, elles ne se révèlent que très rarement ; dans l’intro de « Bangkok evilcore », l’outro de « Retribution », et au sein du morceau-titre. Et elles gagneraient à se systématiser, ce qui pour le coup justifierait vraiment le qualificatif stylistique choisi. Reste un album très honnête et plutôt bon même si trop court, comme beaucoup de disques du genre.






