Ah ouais. Et pourquoi je les connais pas déjà, moi, ceux-là ? Quoi ? Sont voisins en plus ? Mais, euh, depuis quand les belges ont pris du galon comme ça en black sympho ? Non, parce que ce disque, là, il est juste excellent ! Bon, ok, on y entend clairement l’influence norvégienne (Dimmu Borgir, Emperor, au hasard), mais soyons clairs ; quand c’est à la fois glorifié et magnifié, ça ne laisse plus d’autre choix que le plébiscite. Bon, ben maintenant que j’ai lâché le morceau pour la teneur remarquable de ce quatrième album, je me sens un peu démuni pour le reste de cette chronique. Bon, on va procéder par étapes. Voilà ce qu’on trouve ici ; du black sympho dominé par les guitares, mais avec des claviers (forcément), du chant clair, de subtiles ambiances horrifiques, des instruments acoustiques. Et surtout, surtout, avec de sacrés bons titres, bourrés de riffs classiques, de vocaux haineux, d’ambiances variées, d’orchestrations riches et enrobé d’un concept sympa, chaque titre étant basé sur des textes d’auteurs fantastiques et épouvante de renom. Tout ça ne laisse pas forcément beaucoup de place à l’originalité, mais ça a le mérite d’être hyper-carré et percutant. « Eldritch » est un excellent disque du genre, ni plus ni moins, et je ne commettrais plus l ‘erreur de sous-estimer ou bouder Saille.