C’est vrai, les onze longues années d’absence de Journey ne m’ont pas parues si longues que ça. Il faut dire que je ne connais de la légende du AOR qu’une poignée de titres, certes très bons si on aime le classic rock… Mais à mon sens moins excitants que d’autres légendes. Et donc, je ne me suis jamais penché sur la discographie du groupe. « Freedom », donc. Quand « Together we run » débarque, je ne sourcille pas ; effectivement, le titre correspond tout à fait à ce que je m’attendais à écouter. Ce qui signifie aussi qu’il s’avère très fidèle à la qualité des hits très eighties du groupe. Globalement, d’ailleurs, « Freedom » ne fait aucun effort pour se détacher de l’âge d’or de Journey. Et pourquoi le ferait-il d’ailleurs, puisque c’est ce que les fans sont venus chercher ? Le groupe s’est attelé à faire de ce retour une expérience très satisfaisante pour sa fanbase, et même pour les curieux de passage pour peu qu’ils sachent où ils mettent les pieds. Bon, tous les titres ne sont pas des tubes en puissance, et quelques titres au format balade ou rock / hard rock soft auraient pu finir par m’arracher quelques bâillements s’ils s’étaient éternisés, mais c’est juste qu’ils ne correspondent pas à mes standards. Parmi les réussites de l’album, on peut donc citer les deux titres d’ouverture, « Together we run » et « Don’t give up on us », mais aussi « The way we used to be », « United we stand » et « Beautiful as you are » (et sa fin un peu trop cheesy) à moindre échelle. Ça peut paraître peu, mais il faut prendre en compte que je ne suis pas le public-cible du disque. Globalement, celui-ci est assez bon, très parfois, et nul doute qu’il trouvera son public. De mon côté, j’en garderai le souvenir d’un travail bien fait, même si je n’y reviendrais pas dans son intégralité.
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