FEWS : Glass city

Le premier album de ce collectif américano-anglo-suédois m’était parvenu en 2016, et si je l’avais trouvé plaisant, je l’avais également trouvé un peu vain avec sa manière de bâtir un genre très codifié sans vraiment de panache supplémentaire. C’est peut-être pour cette raison que son successeur « Into red » sorti en 2019 a été totalement zappé. Aujourd’hui sort le troisième album du groupe, non sans une foule de changements de line-up depuis lors. J’ignore si ceux-ci sont à l’origine des changements ressentis ici, ou si ceux-ci sont juste le reflet de l’expérience accumulée, mais en tout cas quand « Yoga instructor » déboule, je n’ai plus du tout envie de critiquer le style de Fews. Pourtant, celui-ci reste assez classique, mais quelle claque ce titre ! Premier réflexe : vite le mettre dans la playlist de mes titres likés. « Massolit » lui fait suite et subit le même sort. Ça se calme un peu avec une « Adore » et « Soon » un peu moins impressionnantes (même si elle restent très bonnes).  « Get out », autre single (après le déjà cité « Massolit ») remet de la tension dans l’équation. La suite est également un peu moins brillante, et il faudra attendre « Strafe » et surtout le final « Amend » pour trouver d’autres titres excitants. Vous l’aurez compris, Fews a conservé son attachement aux aspects les plus iconiques du post punk, tout en essayant plus ici de lâcher les chiens, ce qui s’avère souvent payant. Une bonne raison en tout cas de ne plus le perdre de vue à l’avenir, puisque je le sais maintenant capable de pondre de véritables bombes !

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