Bon, alors celui-ci date de janvier, mais si j’ai attendu tout ce temps pour vous le présenter, c’est qu’il n’est disponible que depuis très peu de temps sur une célèbre application de streaming audio. Et on va commencer par un peu d’histoire. En 2001, le neo black metal était la musique qui m’excitait le plus, et Diablerie, petite formation finlandaise inconnue, sortait avec « Seraphyde » un monument du genre, injustement sous-estimé. D’ailleurs, je ne tarderais pas à le sortir de mes étagères à cd pour vous en parler dans ces pages, il le vaut bien. Enfin bref, après m’avoir subjugué, v’là-t’y pas que le combo s’évanouit dans la nature laissant le trône qu’il aurait dû briguer à la horde de suiveurs du genre. Et de disparaître discographiquement pendant pas moins de seize ans. Enfin, pas tout à fait, puisque ça fait quelques mois que ce deuxième album est annoncé. Vous comprendrez donc mon acharnement. Diablerie en 2017, c’est pour schématiser la rencontre de Dodheimsgard, Aborym et Arcturus. On y trouve donc des éléments de metal extrême à tendance black, de l’electro metal et des côtés avant-gardistes prononcés. Et « The catalyst » (dont la mention « volume 1 » me fait saliver d’avance) est le genre de disque exigeant et foisonnant d’idées que l’on était en droit d’attendre. Réactualisé, le genre proposé est un poil plus radical que par le passé, mais on y retrouve tout de même des éléments identiques. Le chant y est autant diversifié (hurlements, voix claire, voix robotique), les gimmicks indus sont toujours parfaits, les rythmiques écrasantes, les riffs surpuissants. Et ce nouvel opus est juste exceptionnel. On y retrouve le combo en grande forme, c’est indéniable, et je suis incapable de vous dire quel titre écouter en premier tellement tout y est génial. Indispensable !