DARDUST : S.A.D. Storm and drugs

Dardust, c’est Dario Faini, musicien, compositeur et producteur italien assez actif dans son pays, et reconnu également outre son activité avec Dardust, puisque monsieur a collaboré avec, entre autres, Jovanotti, Luca Carboni et Christiano de André (dont les noms ne vous disent peut-être rien mais qui ont une résonance toute autre chez les transalpins). Dardust, donc, c’est son projet solo aux sonorités mêlant musique électronique et neo classique, né en 2014 et déjà auteur de deux albums (« 7 » en 2015 et « Birth » l’année suivante). Et malgré son titre, « Storm and drugs » s’avère extrêmement propre, élégant et soigné. Pas étonnant donc que pour ce troisième opus, Dardust ait signé chez Sony. Ah, il y a quelque chose que je ne vous ai pas dit. Chez Dario Faini, le mélange de ces deux univers n’est pas une lubie passagère, pas un mouvement opportuniste, le flair d’un gars qui a repéré un marché à prendre. C’est à huit ans que le monsieur a débuté le piano, avant de bifurquer vers le rock à tendance electro. Il a donc pris le temps de maîtriser les deux aspects de la chose avant de se lancer en solo et nous proposer un mariage (plus tellement) hors normes. Et ça s’entend. Le rythme vient certes bousculer un peu les sonorités les plus classiques, mais tout se fait en harmonie, et chaque élément vient souligner les qualités de l’autre sans l’affadir ou le brutaliser. Bon, ceci dit, les neuf titres de « S.A.D. » restent très écoutables, quelque part entre un Yann Tiersen et un Moby, avec des éléments plus modernes. On ne s’ennuie pas mais c’est tout de même un peu trop classique et déjà entendu pour qu’on s’y attarde plusieurs écoutes successives. Peut-être en modifiant la structure un peu répétitive des titres, laissant d’abord le piano installer la mélodie puis enchaînant avec l’electro ? Je ne sais pas, mais il y a là quelque chose à faire !

Facebook

Instagram

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *