CLARK : In camera


Je suis Clark depuis le temps où on le connaissait comme Chris Clark. Depuis ses débuts, le dj et producteur anglais promène son electronica ambiant dans un univers aussi vaporeux que cinématographique. Pas étonnant qu’il ait rapidement été vampirisé par le cinéma et l’illustration sonore. « In camera », c’est justement la bande originale qu’il a composé pour un film de
Naqqash Khalid. Forcément, pour un exercice de ce type, on s’en doute, il y a une obligation de diversité, un travail important sur les ambiances. Et c’est effectivement ce qu’on trouve ici. N’ayant pas vu le film, je me garderai bien de juger la correspondance des atmosphères. Ce qui est évident en revanche, c’est que le monsieur parvient encore à faire naître des moments forts. Après une « Green wash » un peu transparente, le premier arrive : « Green breaking » amène une étrangeté qui monte petit à petit et nous transporte. « Superstar » prend la même base mais la développe de façon plus electro pop. « Bleeding building » est un peu trop light pour moi. Hélas, la teneur générale de ce disque, hormis les deux titres déjà cités et « Blue blood » qui en reprend la mélodie, est vraiment plus purement illustrative. Peut-être prend-elle un tout autre sens la pellicule devant les yeux, mais là en tout cas, je dois bien dire que je m’ennuie. J’en suis vraiment désarçonné, moi qui m’attendais, surtout après les premiers titres, à trouver une œuvre qui me rappelle les grandes heures du monsieur. Pas de bol, on y est vraiment pas ; « In camera » est, j’en ai peur, un peu quelconque. Comme je suis déçu…

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