
C’est mon troisième rencard avec la musique de Christian Lee Hutson, et je dois dire que j’en nourris pas mal d’espoir. C’est un fait ; jusqu’ici la pop folk indie du monsieur a fait des merveilles, et je ne doutais pas qu’il en avait encore sous la pédale. On commence avec une « Tiger » très intimiste et dépouillée. Puis « Carousel horses » sort la pédale de disto pour un titre finalement très pop tout aussi réussi. « Autopilot » fait machine arrière avec un feeling plus proche de son modèle Elliott Smith. « Water ballet » suit une logique similaire, même si elle est plus légère et donc moins à mon goût. « Candyland » prend des couleurs plus folk avec la présence d’un violon. « Flamingos » continue sur la voie d’une musique portée sur l’émotion et la douceur folk. « Fan fiction », « After hours », « Forever immortalized », « Skeleton crew » sont dans le même mood. Enfin, « Beauty school » reprend des couleurs plus pop rock. Vous l’aurez compris, l’ambiance générale ici est très posée, et en cela « Paradise pop 10 » ressemble beaucoup aux deux disques précédents. Trop ? Peut-être. Mais quand on aime on ne compte pas… Les onze nouveaux titres cultivent donc le même style assez feel good que Christian Lee Hutson développe depuis des années, et qui plaira certainement aux amateurs de pop folk. Je suis bien sûr un peu frustré par le fait que les accointances plus rock ne soient pas plus systématisées ici, mais je peux le comprendre sans mal. Ceci dit, j’appréciais et j’apprécie toujours la musique de Christian Lee Hutson, et cette (presque) nouvelle vision a tout pour m’enthousiasmer. Pourvu donc qu’elle soi encore plus exploitée à l’avenir !