Dans ce troisième disque, Mathieu Boogaerts l’autodidacte nous livre des ritournelles simples et touchantes, puisant leur inspiration un peu partout dans le monde, portées par une voix douce, presque enfantine, et des textes faussement naïfs. La folk, le reggae, la chanson et les rythmes africains chers à l’ex compagnon de route de Mathieu Chedid (d’ailleurs salué ici sur le titre « Mathieu ») s’y conjuguent et habillent des squelettes pop, le tout aboutissant à des chansons quasi-nues mais non moins réussies. Parmi les titres qui sortent du lot, on pourra citer « Dom », en hommage à l’un de ses amis disparus, au texte très pudique mais chargé d’une émotion palpable et vraie.