BOLD : Bold

En France, on a des talents en terre hip-hop et electro. Ah, non, mais je ne vous demande pas votre avis, je vous l’affirme. Parmi eux, on pourra bien sûr citer le collectif Chinese Man, mais aussi Scratch Bandits Crew (vous trouverez les liens vers des chroniques plus bas). Et quand deux membres de ces deux entités s’unissent pour en former une nouvelle, doit-on craindre pour nos oreilles ? Que nenni. Toutefois, les gars (High Ku et Supa-Jay, pour être précis) ont fait en sorte qu’on ne les voie pas trop arriver de loin, en multipliant à la fois es collaborations et les influences. Electro, trip hop, hip-hop, trap, dub, world electro, on ne s’ennuie pas ici. 10 pistes, la moitié proposant des featurings, et pas des moindres : Biga Ranx, General Elektriks, Youth Star… Et puis surtout, une flopée de très bons titres, à l’orchestration à la fois classieuse et inventive. Je ne vais pas tous les éplucher, de toute façon aucun n’est à jeter, tout est bon ici, quelle que soit la couleur choisie. Le gros point noir de « Bold », c’est que malgré ses dix pistes, il ne comptabilise que 31 petites minutes. Et ok, c’est pas une honte, c’est même plutôt dans la moyenne actuelle, mais que c’est frustrant quand même d’en avoir si peu alors qu’on sent bien que le duo en a sous la semelle ! Un ou deux titres en plus, j’aurais moins râlé. Enfin, soit, le mal est fait à ce niveau. Sinon, c’est impeccable, imparable, c’en est même fatiguant de constater à quel point ces types sont doués pour faire ce qu’ils font, quoi qu’ils fassent, et aussi de s’entourer des bonnes personnes pour le faire. Parce que oui, les featurings ont beau ne pas faire des étincelles à en faire péter la rétine, ils n’en restent pas moins d’une qualité certaine, apte à convaincre immédiatement. France, eight points !

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