CHINESE MAN : Shikantaza

Chinese Man a pris son temps pour concevoir, enregistrer et sortir ce deuxième album. Mais connaissant le combo et au vu de la qualité de sa première sortie, on peut supposer que celui-ci va encore plus loin et fait encore plus fort. Postulat qui devient vite une évidence. En 16 titres, l’electro trip hop hip hop downtempo world neo soul rétro truc bidule du combo nous fait voyager à travers la planète, multipliant les invités et les ambiances pour le plaisir de nos chastes oreilles. Le côté cosmopolite est ici encore plus développé que sur « Racing with the sun », les mariages ne sont pas plus audacieux mais le sont tout autant. Chinese Man y est un peu moins ethnocentré, même si les clins d’oeil à l’Asie sont encore nombreux, notamment à travers certaines sonorités marquées Chine et Inde. Bon. La question principale qu’on se pose ici, c’est « ce disque est-il aussi bon que le précédent ? ». Et on sera bien en peine d’y répondre au bout d’une ou deux écoutes. On pourrait dire oui, parce qu’on y retrouve tout ce qui faisait le charme du premier, l’expérience et le goût du risque en plus, et que pris un à un, tous les titres sont (très) bons. Mais voilà, on pourrait aussi dire non parce que l’effet de surprise est passé, que Chinese Man se renouvelle certes, mais à petit pas, et que « Shikantaza » est trop long pour éviter la redite. Vous l’avez peut-être vu à la note attribuée, je penche quand même largement pour le oui, mais je suis tout de même moins enthousiaste que je ne l’étais en 2011 ; c’est un peu la différence entre la magie et la prestidigitation que je découvre ici.

Paroles de l’album

Site officiel

Chinese Man : Liar

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