NITE : Nite


Avec leur géméllité, leur univers sombre et leur patronyme qui rappelle des jumeaux tueurs ayant récemment «bénéficié » d’une série netflix, les frangins Mendes (Kyle et Myles) sont tout indiqués pour bénéficier déjà d’une belle hype. Bon, ceci dit, la darkwave / post punk n’est pas forcément le genre musical le plus en vogue. Ah, mais on peut pas tout avoir mes gens ! Ce disque sobrement nommé se propose de faire la synthèse de ce qu’est le groupe en 2025, soit douze ans après sa création au Texas. Soit un genre mêlant des influences cold wave / darkwave et post punk plutôt old school, mais réhaussé d’effets et de sonorités très actuelles, et d’un certain goût pour les rythmes dansants et les mélodies pop. Dès l’entame « All your pain », le groupe nous accueille avec un rythme qui donne un alibi même aux plus dark pour remuer des guibolles, et un refrain qui donne envie de chanter dans sa voiture. « Cries for help » s’inscrit dans la même veine, même si pour moi la fin un peu trop légère le dessert. « End in tears » est plus rapide et nerveuse mais paradoxalement plus accessible. Je lui préfère « Easy », même si celle-ci est presque plus pop. « Fail you » me fait patienter sans décrocher mes faveurs. « We’re not normal » joint le geste à la parole avec une structure et une mélodie qui attire l’attention et sonne assez Depeche Mode, sans toutefois parvenir à les égaler. « Oblivion (my obsession) » sonne comme un tube, même s’il reste un peu trop sage pour moi. « Have mercy » a presque des accents punk pop dans son couplet, et plonge dans l’electro pop pour son refrain ; je passe mon tour. « Price for heaven » est une sorte de mélange Poni Hoax / The Killers première période : ok, ça me convient plus. « Our light will never die » n’est pas mal non plus mais manque de panache. En revanche, Nite nous sert en dessert une superbe version du « Burn » de The Cure. Alors bien sûr, elle est loin d’être méconnaissable, mais c’est vraiment un très bon titre déjà à la base, qui revit ici sous une forme plus dancefloor. Au final, ce disque éponyme est une belle introduction à l’univers du duo, mais me laisse un peu sur ma faim parce que je m’attendais à quelque chose de plus marqué par les genres évoqués, de plus sombre.

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