
Ah, ils sont malins ceux-ci ! Ils ont pris des styles avec une fanbase forte, à savoir le power metal symphonique, le black et le death metal, et ils ont mis tout ça dans un bon gros shaker pour accoucher d’un nouvel hybride ! Les membres du groupe ont zoné dans pas mal de groupes du côté extrême ou power metal, et les voilà qui décident de mettre à profit leur expérience et leur amour de l’heroic fantasy pour aboutir à ce premier album. Un mélange qui, finalement, s’avère plutôt logique et bien ficelé, si bien qu’on ne le trouve pas si surprenant et original que ça : après tout, il repose sur des éléments bien établis et connus. Ce qui impressionne le plus ici, ce sont les orchestrations, véritablement épiques et grandioses. La voix black death et les structures des titres rappellent, eux, des groupes en activité (et en forme) les dernières décennies (90 – 2000) comme Bal Sagoth, Dimmu Borgir et consorts. Mélodique, grandiloquent, épique, raisonnablement technique, raisonnablement agressif, « Hypercube necrodimensions » remplit aisément son cahier des charges, en créant un nouveau sous-genre qu’on attendait pas mais qui ne fait pas tâche dans le paysage. Attendra-t-on pour autant le prochain opus comme le train pour le bonheur ? Non. Mais on y montera volontiers !