THE VOYNICH CODE : Insomnia

Dans une jungle deathcore de plus en plus dense, les portugais de The Voynich Code ont décidé de tirer leur épingle du jeu en exploitant différentes pistes. Celle de la technique et celle de l’orchestration pour être précis. Est-ce que c’est du jamais vu ? Certainement pas. Mais est-ce que, alors, c’est quand même une bonne idée ? Oh ça oui ! Si on ne s’est pas déjà frotté à leur premier album « Aqua vitae », on ne sait pas forcément à quoi s’attendre avec une « Hypnopompic » qui avance ses pions doucement. Mais dès « Slaves to a machine », on est rapidement écrasés par la puissance du combo, éblouis par sa virtuosité, ébaubi par sa faculté à déployer des orchestrations qui donnent une certaine profondeur et majesté à l’ensemble. Si c’est là le résultat d’une insomnie chez les gars, on ne peut qu’espérer – désolé les mecs – que c’est la première d’une longue série. Les titres s’enchaînent et tous, absolument tous, ont ce bon goût de reviens-y. Même l’instrumental qui donne son nom à l’album, situé à mi-parcours et s’étalant sur plus de 5 minutes (gonflé, au passage) ne plaisante pas. L’une des forces de The Voynich Code, c’est qu’il laisse à ses titres le temps de s’installer. Bien sûr, ça reste assez frénétique et violent, mais moins tout de même que chez certains collègues je trouve. Pourtant, c’est également plus palpitant que chez pas mal d’entre eux. Il faut bien se rendre à l’évidence ; on a là un très très grand disque de deathcore moderne. Enormissime !

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