
Oh non, encore un groupe de death progressif ? Oui, c’est vrai, Wrath Of The Nebula en respecte bien le cahier des charges, et déploie même un thème science-fiction qui s’y rapporte : celle d’une race extraterrestre géante qui a créé la vie sur terre il y a des millions d’années avant d’être déifiée. Oui, mais Wrath Of The Nebula, outre le fait de proposer un style aussi progressif que technique et symphonique, est également formé de fines gâchettes du metal français. Et ça s’entend assez rapidement dès qu’on pose le disque sur la platine : le combo n’a aucun mal à faire la démonstration de toutes les facettes de son talent au sein d’un même titre. Et ce qui est impressionnant avec ce disque, c’est qu’il n’a pas besoin d’étirer ses titres pour ça : même si « The ruthless leviathan » est d’une durée conséquente (on frise l’heure), chacune de ses pistes reste comprise entre 3mn30 et 5mn30, ce qui est très raisonnable. Puissant, lyrique, mélodique, exigeant, c’est un album qui impressionne forcément, et ce dès la première écoute. J’ai lu ici et là des comparaisons avec Septicflesh et Fleshgod Apocalypse. Effectivement, les formations partagent quelques points communs, mais plus dans l’esprit que dans la forme, particulièrement pour la première. Pour la deuxième, les différences sont plus subtiles. Wrath Of The Nebula est plus épileptique, moins ouvertement symphonique et grandiloquent, peut-être plus purement death. Et bon, en plus, il est français, et ça c’est quand même la classe. Et ça veut dire aussi que vous pourrez plus facilement les voir en concert et vous titiller la tignasse en concert au son de « The ruthless leviathan ». Il serait dommage de vous en priver !