THE MEN : Buyer beware


Est-ce qu’aujourd’hui, un groupe pourrait être créé et adopter sans autocensure ou crainte d’accusation de wokisme, sexisme ou autre le nom de The Men ? Permettez-moi d’en douter. Heureusement, The Men a été fondé en 2008 et « Buyer beware » est son dixième album ; autant dire que ces considérations sont loin derrière lui. Ah, et puis je pense aussi que quand on fait un punk rock direct et rétro à la Stooges, on s’en fout un peu aussi. Parce que oui, on s’y croirait parfois, autant dans l’énergie, le son ou le riffing. « Pony » lance les hostilités au galop, et à vrai dire l’ambiance des titres sera assez similaire jusqu’au break de « Dry cycle » qui annonce une fin légèrement différente pour les trois dernières plages de l’album. Bon, et est-ce que ça marche ? Ça dépend ce qu’on cherche. Si vous pensez que le punk n’aurait jamais du cesser d’être sauvage, cru et polémique, alors le message d’avertissement n’est pas pour vous. Si ce n’est pas le cas, il y a fort à parier qu’un seul titre vous suffira à vous en faire une opinion négative, et donc vous êtes probablement déjà partis. Entre les deux, bien sûr, il y a une option, mais elle présuppose d’accepter d’être violenté soniquement parlant. Ce qui ne me déplaît pas, soyons clairs, mais ici je trouve que malheureusement les titres manquent de variété, et ont donc tendance à fatiguer sur la longueur. Et pour vous ?

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Paroles de l’album

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