THE GREAT OLD ONES : Kadath


Cinquième album pour les bordelais de The Great Old Ones. Enfin, des bordelais, en reste-t-il vraiment ici, je ne sais pas. Il faut dire que les années se suivent et que les musiciens usés s’amoncèlent. « Kadath » accueille pour sa part un nouveau batteur, un nouveau bassiste et un nouveau guitariste. Mais si on change une équipe qui gagne, la sève du groupe reste la même : une inspiration Lovecraft bien affichée au service d’un black metal atmosphérique / symphonique inspiré. L’album s’articule autour de six longs titres assez complexes en terme d’écriture et d’un interlude. Pourtant, la première écoute me procure moins d’excitation que celle de « Cosmicism » il y a presque six ans. Je ressens bien le travail, la maîtrise de chaque musicien, la richesse des titres, mais… Il sont plus rugueux, plus alambiqués, les mélodies sont moins franches. Bien entendu, on trouve toujours des passages d’une intensité qui nous emporte immédiatement, des ambiances mystérieuses, des passages plus directs. Mais ils ne sont pas les plus nombreux. Cependant, pour rendre justice à l’album, j’avoue que plus on avance dans le disque, mieux c’est. Et le bon côté de ça, c’est qu’on a envie de revenir au début. Et finalement, la deuxième écoute passe mieux, et la troisième pareil. Alors vais-je te dire de t’accrocher si la première écoute ne passe pas ? Non. I faut au moins que quelque chose te plaise là-dedans, sinon pas la peine d’insister. Mais pour ma part, ça a été le cas, et je ne regrette absolument pas de lui avoir laissé une autre chance. Je trouve que c’est le type de disques dont l’intérêt s’accroît au fur et à mesure qu’on s’y investit. Je ne sais pas s’il s’installera dans mon top du groupe, mais il est paradoxalement en bonne voie.

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