Quand je reçois le mail de Relapse m’annonçant et me linkant le nouvel album de Ringworm, je me dis « oh, putain, excellent, Ringworm quoi, des légendes du hardcore metal, je vais m’en prendre plein la gueule ! ». Et puis, une fois passée l’intro qui, soit dit en passant, envoie le pâté en croute, je me souviens. Qu’en fait, mon dernier souvenir du groupe date de 2001 avec « Birth is pain ». Et après ? J’ai oublié le groupe, occulté complètement le reste de sa carrière, même si j’ai conservé le nom de Ringworm dans un coin de ma tête. Pourquoi ? Peut-être parce que, finalement, Ringworm ne propose pas grand-chose de plus que les autres, et que l’ancienneté n’a jamais fait office d’immunité. « Hammer of the witch » a beau se montrer carré, puissant, brutal à souhait et le mélange metal et hardcore a beau être parfaitement dosé, il reste pour moi une coquille vide. Oui, certains riffs sont monstrueux, oui, c’est intense et ça doit tout défoncer en live, mais je ne ressens rien d’autre. Rien en tout cas qui me donnera de choisir ce disque plutôt qu’un autre dans deux ou trois mois pour m’envoyer du crossover hc metal. Bon, mais déjà entendu.