Des arpèges gothiques, un développement long, un feeling un poil neurasthénique et une voix voilée : il n’en faut pas plus pour me fasciner et me convaincre de me lancer à l’assaut de ce premier album des neerlandais de Meadowlake. On peut parler de rock gothique, de dream pop, d’indie rock contemplatif. Peu importe tant qu’on en parle d’ailleurs. Ce premier album est sorti il y a quelques mois (en mai pour être précis), et n’a pas pour l’instant beaucoup voyagé. Le placement malin de la très bonne « Dead man on the payroll » y est pour quelque chose ; ce premier titre est hypnotique et envoûtant. Mais tout en étant plus rythmé, « Hot punch » fonctionne aussi bien. « Heavy » et son brillant plus soutenu ont plus de mal à me convaincre. « Slow down », titre shoegaze pop, ne ralentit pas vraiment le rythme mais n’est pas transcendant pour autant. Hélas, on continue sur cette lancée avec « War » et « No tomorrow », avant de revenir à un style plus évanescent et rêveur avec le « Prove me wrong » final. C’est donc un bilan mitigé que je dresse de ce premier album. Pourtant, je fonde toutefois quelques espoirs dans cette formation capable de très bonnes chansons, et c’est pourquoi je vous le soumets aujourd’hui. A suivre !
Meadowlake : Prove me wrong
