DISTANT : Heritage

Que se passe-t-il derrière cette pochette futuriste et ce personnage qui ressemble beaucoup au Batman who laughs ? Hé bé, le troisième album de deathcore downtempo des hollandais de Distant, tiens ! Deathcore downtempo, qu’est-ce c’est-y que c’te bête-là ? Bah, on gueule comme des taupes égorgées par un chat, on bourrine comme des sourds sur leur première batterie MAIS on sait aussi instaurer des passages bien plus ambiant (agrémentés de gros riffs aussi, faut quand même pas déconner). Bon, allez, je me moque, mais sachez qu’on trouve aussi ici un concept fort, d’ailleurs déjà décliné dans les œuvres précédentes, et même dans un roman. L’histoire ici, c’est celle d’un anti-héros banni de l’existence par son propre père, un dieu tout-puissant qui l’enferme dans son propre esprit, où il se trouve en proie à sept tourmenteurs qui ne sont en fait que des reflets de sa personnalité. Musicalement, ça donne quelque chose de plutôt étrange. Moi qui suis plutôt réfractaire à la violence frontale deathcore pour la violence, il a fallu que je le réécoute plusieurs fois pour en saisir et en apprécier toutes les subtilités. Bien sûr, j’ai une préférence pour les titres les plus riches en ambiance comme « Argent justice », « Exofilth », « Heritage » ou « Orphan of blight », mais les écoutes répétées font en sorte de faire apprécier chaque moment un peu plus. Et au final, même si je suis un peu entré à reculons ici, il est plutôt pas mal, ce disque !

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