DIMMU BONGIR : Dark medieval hash


Comme beaucoup, j’ai entendu parler de ce groupe il y a peu à l’occasion de la sortie de la vidéo de « A witch is stoned » et son partage massif. Il faut dire que la vidéo est bien fun et sent fort (en plus de la weed) le dixième degré. Je suis comme tout le monde, les parodies, ça m’amuse bien, et les groupes qui font l’apologie de la fumette sous un prétexte ou un autre aussi. Mais il en existe quelques-uns déjà ; Bongzilla, Cannabis Corpse, Brujeria… Alors qu’est-ce que Dimmu Bongir a de plus que les autres ? Euh… Bon, comme on s’en doute, le groupe s’inspire du nom d’un grand groupe de black atmosphérique norvégien. Oui, mais il a aussi décidé de s’en inspirer musicalement. Bien sûr, on est pus proche de la première période du groupe, avec également des influences médiévales. Mais très franchement, ce côté « jusqu’au bout dans le délire » me plaît bien, et il fallait donc que j’étudie ça de plus près ; après tout, le fait de déconner n’a jamais empêché un groupe d’être talentueux, on l’a déjà constaté à plusieurs reprises. Le piège, c’est quand le combo en question veut prendre ses distances avec ça et produire quelque chose de plus « sérieux ». Mais ça, c’est un autre sujet. Bref, tout commence par une « Bongens kammer del1 », intro med fan au synthé de bonne facture. Le synthé, légèrement ringard, est une constituante majeure du son du groupe. Sinon, les titres sont assez mid-tempos. La voix black est peu démonstrative, et parfois accompagnée d’une voix claire un poil théâtrale (et pas la meilleure du monde). Est-ce que le disque peut intéresser les amateurs du genre ? Oui, il a les qualités pour. Bien sûr, ces neufs titres ne sont pas des chefs d’oeuvres, mais certains (dont celui qui a servi de support à la vidéo) sont vraiment bons. Ceci dit, je vois ça (je l’entends, plus précisément) de mon point de vue, et il est forcément biaisé, puisque… bah, je n’entrave rien aux paroles. Or, il y a quand même de grandes chances que celles-ci puissent constituer un atout certain pour Dimmu Bongir. Donc, pour conclure, on a un bon album, un bon groupe, avec encore un peu de boulot pour rendre ça plus grand, plus fort, meilleur.

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